Yvan Theys

Peintre et Sculpteur Belge, né à Marke – Courtrai (Belgique) en 1936, a vécu et travaillé à Warcoing où il décède en 2005.
L’œuvre d’Yvan Theys est exposée régulièrement depuis 1963.
“Yvan Theys a développé une peinture figurative expressionniste dans laquelle il insérait éléments abstraits et signes géométriques, d’une manière qui lui est propre. Son œuvre, proche de la nouvelle figuration, n’entre dans aucun courant précis. Nous pouvons néanmoins trouver de nombreuses références dans son travail comme celle du mouvement CoBrA dont il était proche, ainsi que des éléments se référant au Bauhaus ou aux pointillismes. Il s’inspirait de son quotidien et des images qui l’entouraient.
Yvan Theys fut proche de Reinier Lucassen, Alfons Freymuth, Roger Raveel, Eugène Leroy et Eugène Dodeigne.
Il a marqué le regard de nombreux architectes et plasticiens qui fréquentèrent son atelier de Saint Luc à Tournai: Thierry Diers, Eric Dossin, François Dumoulin, Jean-Michel Wilmotte, Marc Dutoit.
Il est rare de voir l’œuvre d’un artiste témoigner d’un tel souffle et d’une telle présence. Peintre flamand il travaillait aux environs de Courtrai, lié au sol au même titre que les expressionnistes des générations précédentes
Les qualités de sa peinture, sensualisme, puissance plastique, largeur de vue, le situent très certainement dans cette filiation. Mais la parenté s’arrête là. Theys a suivi sa voie propre et largement transcendé les influences.
Chez lui la mémoire du sol s’est nourrie de bien d’autres expériences comme ce regard sur l’histoire de l’art et sur l’histoire des hommes. Mais nous aimons chez lui cette réflexion non atrophiée par la peinture, qu’elle ait été l’occasion, au contraire, de poser une affirmation, de développer une ardeur accrue capable d’engendrer un univers à la fois allègre et méditatif, joyeux et intelligent qui s’inscrit durablement dans le cœur et l’esprit. La jubilation de la couleur, celle de la pâte et du long coup de brosse, dans un bel échange avec la toile, y engendre des figures d’hommes et de femmes qui ne sont pas là “pour le décor”, mais bien parce que Theys considère la peinture comme une quête existentielle.”
Danielle Gillemon
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