GALERIE DUCHOZE
  • EnglishEnglish
  • Accueil
  • Artistes
    • Axelsson Katarina
    • Blaimont Frédéric
    • Brunet Francis-Olivier
    • Christoforou John
    • Essaian Serge
    • Gagez Louis
    • Hadad Abraham
    • Hartmann Frédéric
    • Lindström Bengt
    • Kazem Khalil
    • Mabille Rodolphe
    • Martineau Anton
    • Monks John
    • Novera Ahmed
    • Papageorgiou Yorgos
    • Planson Jane
    • Singer Gail
    • Schmit Anne-Claire
    • Solves Jean-Michel
    • Szydlowski Hervé
    • Theys Yvan
    • Van Mullem Johan
    • Ysbrant Van Wijngaarden
    • Zamora Eduardo
  • Actualites
  • Documentation
  • Contact
Retour haut

Archive

Jan14

Anton Martineau – Exposition du 1er Décembre 2020 au 20 Février 2021

Voici un artiste qui marque les esprits. Dans ce texte paru dans Saisons de Culture  Théodore Blaise nous fait part de son expérience lorsqu’il découvre notre exposition.

 

Anton MARTINEAU

« En ces premiers jours de l’année, à Rouen où je me promenais, j’ai découvert à la galerie Duchoze, qu’anime aujourd’hui René Réthoré, un artiste dont j’ignorais tout, Anton Martineau.

Devant ces œuvres, m’est venu ce mot que je n’utilise que rarement : hâbleur. Sans doute pour la valeur de sa sonorité et parce qu’au plus loin, ce Martineau m’évoque Frans Hals, pour la truculence de ses chairs traitées d’une touche qui impose le plaisir de peindre. Il est dans l’austère Hollande protestante, le seul qui sait poser un sourire sans qu’il ne devienne rictus.

Ce Martineau est du même acabit, et jamais ce qui chez tant d’autres serait grimace, ne l’est chez lui. Voilà un prognathe édenté, sa mâchoire est celle d’un bœuf errant, qui par son dessin, trace un arc entre le génie expressif des mousquetaires espagnols (Vélasquez, Goya, Picasso) et ses proches, les peintres du groupe Cobra.


Mais jamais chez Cobra si ce n’est chez Lucebert et Constant, la couleur n’a été si voluptueuse, symphonique même. Le regard peut vite quitter ce qui fait figure pour jouir des détails et des rythmes de ses tons inventés. Faut-il que j’insiste sur la difficulté qu’il y a chez un peintre à s’approprier de ce qui fait le cœur de son métier : l’immatériel de la couleur qu’il doit faire naître de la glue de ses pâtes colorées. Ils sont peu nombreux, ceux qui sont capables d’inventer des tons qui ne sont qu’à eux-mêmes. Martineau nous les impose en les combinant avec entrain. Ils me viennent à l’œil, je les goûte et j’en salive.

Ce sont ces tons qui me conduisent à une joie qui n’est pas que mentale et elle anime tout mon corps. Cela pourrait me conduire à négliger ce qu’il représente tant je pense que son seul but, c’est d’édifier son plaisir de peindre. Ainsi, cette table avec un crâne et un panier de fruits : « une vanité » diriez-vous ? Mais si joyeuse et sans menace, ni punition, calaverra digne du mexicain Jose Guadalupe Posada.

Ne manquez pas de fixer votre attention sur cette touche rouge si justement posée en bas à gauche. Ne vous rappelle-t-elle pas le rôle que jouait ce délicieux « petit pan de mur jaune » évoqué par Proust découvrant La vue de Delft de Vermeer ?

Il n’y a que les grands pour faire tenir, sans démonstration, tant de détails sous l’aile de l’essentiel. J’ignorais tout de cet Anton Martineau, né près d’Amsterdam en 1926 et qui s’est toujours dit autodidacte, ce qui vaut pour brevet de sincérité. Dans les années cinquante il se sera lié d’amitié avec Lucebert et c’est près de Paris qu’ils séjournent et travaillent ensemble, ce pour une part l’attache au courant Cobra. Mais il semble qu’il puisse aussi s’inscrire en marge du courant Provo, — mouvement anarcholibertaire des années 60, sorte de vague punk avant l’heure, mais rigolard et plus optimiste, prélude de mai 68, car il y a dans sa peinture tant de Provocation, par le sexe, l’humour et la jubilation….

Et de cette exposition, je suis sorti ragaillardi, comme d’avoir pris en pleine figure un vent chargé du sel d’un océan de liberté, réconforté, que la peinture ne soit pas un là-bas oublié, mais cette parole muette qui porte joie et fraternité. »

Par Théodore Blaise

 

Tony Soulié – Nouvelle exposition “Parcours Rétrospectif”

Une nouvelle année, de nouveaux projets !   Tony Soulié […]

Anton Martineau – Exposition du 1er Décembre 2020 au 20 Février 2021

Voici un artiste qui marque les esprits. Dans ce texte […]

Yvan Theys – Exposition prolongée jusqu’au 28 juin 2020

L’exposition d’œuvres d’Yvan Theys à la Galerie Duchoze à Rouen […]

duchoze-galerie-rouen-papageorgiou-yorgos-mars-2020
Yorgos Papageorgiou – Exposition prolongée jusqu’au 28 juin 2020

L’exposition d’œuvres de Yorgos Papageorgiou à la Galerie Duchoze à […]

KAZEM-artiste-peintre-rene-rethore-duchoze
Article MEDIAPART : Kazem, un artiste peintre syrien

Le tragique est l’impasse politique, la destruction des populations dans […]

denis-godefroy-duchoze-rene-rethore
Denis Godefroy du 19 octobre au 10 novembre 2018

Exposition des œuvres de Denis Godefroy (1949 – 1997) à […]

duchoze-rethoredjordjevic-zhengyong-major-07-2018
Exposition collective 24 juillet – 03 septembre 2018

Nous présentons pour la première fois à la galerie ces […]

gael-singer-duchoze-rene-rethore-rouen
Exposition Gail Singer

Gail SINGER est née le 11/08/1924 à Galveston, Texas. Diplômée […]

Affiche_Jane_Planson_galerie_duchoze_rene_rethore
Exposition hors nos murs

  Notre artiste Jane Planson expose à la Galerie la […]

Ysbrant_affiche_exposition_galerie_duchoze_rene_rethore
Exposition Ysbrant

Nous exposons Ysbrant à partir du 28 avril. Installé aujourd’hui […]

Recent comments

Archives

  • février 2022
  • janvier 2021
  • mars 2020
  • août 2019
  • octobre 2018
  • août 2018
  • mai 2018
  • avril 2017
  • février 2017
  • décembre 2016
  • novembre 2016
  • septembre 2016
  • février 2016

Catégories

  • actualités

Méta

  • Connexion
  • Flux des publications
  • Flux des commentaires
  • Site de WordPress-FR

GALERIE DUCHOZE 49, RUE D'AMIENS 76000 ROUEN
Tél. 02 35 07 34 13 - 06 15 45 20 38

Copyright 2016 - GALERIE DUCHOZE
Mentions légales